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À l’approche des oraux, nous te proposons un entraînement de colle sur l’Espagne, dont le thème est la monarchie espagnole. Bon courage !

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El rey emérito Juan Carlos volvió a España después de casi dos años de autoexilio en Emiratos Arabes

Cuando falta poco para que cumpla dos años de autoexilio bien lejos de España, el rey emérito Juan Carlos regresó al reino, en Vigo, 655 días después de dejar el país. Pero sólo de visita.

Es la primera vez que vuelve a pisar suelo español desde que sus presuntas desprolijidades financieras lo obligaran a dar cambio de domicilio a Abu Dhabi, la capital de Emiratos Arabes Unidos, en agosto de 2020.

Ahora que se archivaron en España las causas que lo investigaban, Juan Carlos vuelve aliviado. Estará el fin de semana en Galicia, en la localidad de Pontevedra Sanxenxo, donde el rey emérito solía disfrutar de una de sus pasiones: las regatas.

Se confirmó, además, que se reunirá con su hijo, el rey Felipe VI, en Madrid, la semana que viene.

El domingo pasado, Felipe, quien heredó el torno de su padre en vida en 2014, estuvo en Abu Dhabi, pero no se reunió con él. Sólo hablaron por teléfono.

Desde que las turbulencias financieras y pasionales de Juan Carlos alimentan el morbo y dan letra a los antimonárquicos que quieren ver el fin de la Corona en España, quienes siguen rindiendo pleitesía a la monarquía lo hacen cada vez en voz más baja.

De hecho despierta más interés el vestido de 50 euros con el que la reina Letizia coincidió hace unos días con una premiada en una ceremonia en Mérida que la presencia del Borbón en Galicia.

Elena y Cristina, hijas de Juan Carlos I y la reina Sofía, fueron las únicas de la familia que visitaron periódicamente al emérito en Abu Dhabi. Y hasta protagonizaron un escándalo en febrero de 2021: con motivo de ir a visitar a su padre, las infantas se vacunaron contra el Covid-19 en Emiratos mucho antes de la fecha en la que les hubiera tocado inmunizarse en España.

En ámbito doméstico, el regreso del padre del rey agita las aguas de la política española. Ningún partido permanece indiferente.

“Estaría bien que el conjunto de los españoles podamos conocer cuál es su opinión sobre los hechos que él protagonizó, pero además de eso, lo que tenemos es una persona que viaja a su país a ver a sus hijos. No creo que eso tenga más relevancia”, opinó días atrás Eva Granados, portavoz del PSOE, el partido mayoritario en la coalición de gobierno, en el Senado.

“Que un padre hable con su hijo es lo normal. Siempre somos respetuosos de las decisiones que tome la Corona en ese sentido”, dijo el coordinador general del Partido Popular, Elías Bendodo.

“Venga o no venga, nadie la va a quitar la vergüenza de lo que ha hecho”, prefirió decir Aítor Esteban, portavoz del Partido Nacionalista Vasco en el Congreso.

“España es un Estado podrido que permite el retorno de un rey corrupto”, sentenció Josep Rius, portavoz de Junts per Catalunya, el partido soberanista catalán que fundó el ex presidente Carles Puigdemont, refugiado en Bélgica desde que declaró inconstitucionalmente la independencia de Cataluña en 2017.

Marina Artusa, Clarin (extrait)

Piste de correction

Cet article traite d’un sujet extrêmement important en Espagne, celui de la place de la monarchie, de son apogée et de son déclin actuel. C’est un thème assez courant à l’écrit comme à l’oral, c’est pourquoi il faut être capable d’en parler.

Il est ici question du retour de Juan Carlos en Espagne, après deux ans d’exil aux Émirats arabes unis, suite à des déboires avec la fiscalité espagnole. La journaliste expose rapidement le contexte, avant de traiter les réactions diverses en Espagne, que ce soit de la famille royale, des partis politiques ou de la population.

Même si l’on peut établir plusieurs problématiques, le but principal de l’article est de mettre en avant un évident déclin de la monarchie espagnole. On pourrait ainsi penser à une question comme : En quoi le retour de l’ancien Roi d’Espagne témoigne-t-il du déclin/des problèmes de la monarchie ?

Voici une proposition de plan qui permet de répondre à la problématique.

Retour sur les récents événements (faits, description)

Il s’agit ici de rappeler ce qu’il s’est passé récemment. On peut évidemment s’inspirer de l’article, sans trop répéter ce qui a déjà été dit dans le résumé. On peut par exemple évoquer les cas d’Elena et Cristina à propos du vaccin, qui ne respectent pas les recommandations des services de santé espagnols.

On peut aussi parler des réactions diverses des dirigeants de partis, dont certains trouvent ce retour normal et d’autres rappellent que l’Espagne est un pays « pourri », permettant le retour d’un roi « corrompu ». On voit non seulement que les faits et gestes de la famille royale sont scrutés dans les moindres détails, mais aussi que le pays est fracturé, entre ceux qui soutiennent la monarchie et d’autres qui la remettent en cause.

Explication de cette fracture (rappel historique et mise en évidence des causes)

On peut ensuite faire une partie un peu plus historique, qui explique pourquoi la monarchie en est arrivée là et ce qui explique son déclin. Il est bon ici de parler des scandales financiers et intimes du Roi d’Espagne (plus de détails ici). Ayant connu une immense popularité après la mort de Franco, les faits dont il est accusé ont rongé sa réputation depuis les années 2000 et par la même occasion celle de la famille royale.

On peut penser au scandale du safari en Afrique pendant la crise économique, aux détournements de fonds de la famille royale, aux affaires de corruption. Tous ces événements sont la cause du déclin de popularité de la famille, plus particulièrement de Juan Carlos, et expliquent pourquoi son retour est aujourd’hui autant décrié.

Conséquences sur l’image de la monarchie espagnole et le pays

Enfin, on peut construire une dernière partie traitant des conséquences sur l’image de la monarchie espagnole et répondant à la problématique. On l’a déjà vu, les différentes affaires auxquelles l’ancien Roi est lié provoquent des débats parmi la population. Ces scandales s’ajoutent au fait que la monarchie espagnole jouit d’un pouvoir avant tout représentatif. C’est le Premier ministre qui dirige, pas le Roi.

Ce manque de pouvoir effectif, couplé aux différents scandales qui éclaboussent la famille depuis des années, entraîne un déclin (relatif, attention à quand même un peu nuancer) des monarques espagnols, accentue la remise en question de l’utilité de la monarchie pour l’Espagne.

Conclusion sur ce thème de la monarchie

On peut conclure en reprenant la thèse et en nuançant les propos en évoquant le cas de Felipe VI, qui au contraire jouit plutôt d’une bonne réputation. Se pose alors la question d’un renouveau de la monarchie espagnole, dont le visage historique est Juan Carlos, mais qui cherche aujourd’hui à se détacher des polémiques. Tu peux trouver des éléments pour alimenter ta conclusion dans cet article.

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